C’est dans un contexte convivial que s’est déroulé la 6ème édition de l’AC. La convention s’est maintenant ouvertes aux marques des grands ordinateurs des années 80 à 90, proposant notamment des machines Atari, mais aussi Commodore (dont Amiga) ou encore Amstrad. Ces trois piliers des ordinateurs familiaux sont également rejoints par d’autres standards comme le MSX. Enfin, il ne faut pas oublier certaines consoles représentées sur place qui ont émergées sur le marché de l’époque pour contrer les mastodontes tels que Sega ou Nintendo. Parmi elles on peut nommer la Jaguar et la Lynx d’Atari, la GX 4000 d’Amstrad ou encore l’Amiga CD32 de Commodore. Et bien sur l’éternelle Atari 2600 et de sa petite sœur, l’Atari 7800, toujours présentes avec bon nombre de jeux en accès libres. Tout ce petit monde s’est concentré à Congis-sur-Thérouanne, non loin de Paris, sur un week-end rassemblant de nombreux passionnés issus de toutes la France et même au-delà.
On pouvait retrouver le tournoi « jeu » avec Medieval Mayhem, développé par Spyware en 2006 pour Atari 2600 qui est un parfait exemple du renouveau avec des anciennes consoles « commercialement mortes ».
En effet, le week-end est aussi animé autour d’un concours de programmation sur les anciennes machines où il fallait produire un clone de Tetris avec des contraintes et notamment la directive donnée le samedi de la manifestation. 6 candidats ont participé :
– Brunni (Nintendo Game Boy Advance)
– Fadest (Atari Lynx) Tetris Raiden
– Fano (Amstrad CPC) Tetris 2 joueurs
– Matmook (Atari Jaguar) TetriBug
– Linkovitch (Atari Jaguar) Reactris
– Orion_ (Game Park GP32) QuadTris
Et c’est Orion_ qui est monté sur la première marche du podium.
La convention affichait complet et tout le monde y a trouvé son affaire entre les différents stands tenus par les participants eux même, les discutions de jeux, la thématique de développement/programmation ou encore le pôle vente/achat qui n’a pas désempli.
Ce type de manifestation permet à tout un à chacun de rencontrer d’autres passionnées et de facilité les échanges. Internet étant un formidable moyen de communication, il est nécessaire cependant de pouvoir se rencontrer. Et toute cette magie ne serait possible sans une équipe d’organisateurs donnant de leur temps bénévolement pour que les conventions, telles que l’AC 2011, puissent avoir lieu. A peine la convention terminée, les participants attendent la prochaine édition avec impatience.